La Technique

BIOGAZ PRO met tout en oeuvre avec son partenaire BIOCONSTRUCT pour concevoir des installations performantes à haut niveau de production d’électricité ou de biométhane. La maitrise de l’ensemble des composants de chaque installation assure également à BIOGAZ PRO un suivi et entretien optimum dans le temps, gage de la rentabilité de vos unités de méthanisation.

La technologie BIOCONSTRUCT

Une trémie d’incorporation (volume d’environ 100 m3) permet d’alimenter l’unité de méthanisation en substrats solides. Il s’agit d’une trémie à fond poussant, robuste et munie d’une vis de mélange verticale avec couteaux. Elle est conçue pour incorporer des substrats exigeants.

Elle rend possible l’introduction d’intrants solides. L’intérêt est la possibilité de séparation des pierres pour les substrats les plus délicats, tels que le fumier et la présence d’une deuxième voie d’incorporation qui sécurise le fonctionnement de l’installation.

La fosse à lisier permet de stocker le lisier ou tout intrant liquide. C’est un stockage temporaire d’intrants liquides.

La BioMix permet un prétraitement des substrats solides (mélange) par ajout de digestat aux intrants solides apportés par l’incorporateur BVL et ceci afin de faciliter leur incorporation. Elle permet également une évacuation des indésirables à l’aide d’une trappe d’accès.
Pour le contrôle de la BioMix, BioConstruct a son propre dispositif de gestion intégré à la supervision.

C’est un équipement qui combine broyeur à couteaux et à tamis. Il assure le mélange des intrants liquides avec une recirculation de substrat liquide issu du digesteur et permet une bonne incorporation des intrants du fait de leur nature liquide proche de celle présente dans le digesteur.

La dégradation de la matière s’effectue dans le digesteur et le post digesteur à une température de 40/42°C, cette dégradation aboutie à la formation de Biogaz. Le chauffage se fait par circulation d’eau chaude dans des tuyaux en Inox qui ont l’avantage d’être robuste et de garantir un bon transfert de la chaleur. Une agitation permet d’assurer l’efficacité biologique en maintenant une homogénéité dans tout le digesteur. L’ensemble du fonctionnement par cycle est géré par l’automatisme.

Nous proposons d’installer des agitateurs à pâles et des agitateurs latéraux à bras longs.
 Dans nos configurations, l’efficacité est basée sur la complémentarité d’agitateurs lents de type « paddle » et d’un agitateur rapide dont le rôle est essentiellement de mettre la matière en mouvement et d’atteindre toutes les zones de la cuve, évitant ainsi la formation de « zones mortes » tout en conservant l’ensemble des moteurs à l’extérieur de la cuve. Ce dispositif s’avère efficace sur nos installations afin de garantir l’activité biologique et d’activer la production de biogaz.

Les digesteurs et les post digesteurs sont équipés de toits à double membranes faisant office de gazomètres et permettant de stocker le biogaz produit par l’installation.

Ce gaz contient environ 53% de méthane. Il contient aussi de l’hydrogène sulfuré H2S en plus ou moins grande quantité, qui doit être éliminé. Pour réduire la quantité de ce composant, une unité de désulfurisation biologique est installée : un générateur d’oxygène permet d’envoyer de l’oxygène pur dans le ciel gazeux des digesteurs.

Le biogaz est aspiré par le compresseur de l’unité d’épuration depuis le ciel gazeux du digesteur et de la cuve de stockage de digestat.

Le gaz passe par des conduites enterrées où un abaissement de température se produit conduisant à une condensation de la vapeur d’eau contenue dans le gaz. Une légère pente sur les conduites permet de diriger l’eau vers un puit à condensât. Une pompe de relevage permet alors de pomper les condensats et de les renvoyer vers les fosses de stockage de digestat.

Une torchère permet de détruire le biogaz si besoin.

Après fermentation anaérobie dans les cuves, le digestat est acheminé vers l’unité de séparation de phases. La phase solide tombe sur une dalle en béton tandis que la phase liquide est envoyée dans la cuve de stockage. Une partie de cette phase liquide peut être envoyée vers le digesteur avant de diluer les substrats qui y sont incorporés.

Une pompe centrale placée dans le bâtiment de pompage permet d’alimenter ou de vidanger l’ensemble des cuves de l’installation : la circulation peut se faire dans les deux sens. Un système de distribution des fluides, composé de vannes pneumatiques commandées par le logiciel de contrôle, permet en effet d’orienter ces fluides vers l’ensemble des cuves (et dans tous les sens).

L’alimentation en substrat de l’unité comme la gestion du biogaz qu’elle produit sont pilotées par le logiciel de contrôle et de visualisation. L’ensemble des paramètres mesurés (températures, pressions, volumes, etc.) est collecté et peut être enregistré sur différents ordinateurs. Ce système, mis au point par BioConstruct, permet d’optimiser les processus de l’installation et d’en réduire les coûts de fonctionnement. Une alimentation de secours permet l’alimentation du logiciel et de l’ordinateur de contrôle en cas de panne de secteur.  BioConstruct s’adapte en permanence aux demandes administratives afin de réaliser des rapports automatiques.

BIOGAZ PRO est bien entendu en mesure d’accompagner tout type d’unité de méthanisation que cela soit en cogénération (de 50 kW ou de 2 MW) ou en injection biométhane (70 Nm3/h ou de 500 Nm3/h).

La cogénération

Dans le cas de la cogénération, le méthaniseur produit du biogaz permettant d'alimenter un moteur qui lui produit à son tour de l’électricité et de la chaleur. Une installation classique obtient un rendement électrique de 35%. Les 65% restants vont être perdus ou valorisés sous forme de chaleur. Dans un système en cogénération, les 40% de l’énergie primaire vont être transformées en électricité grâce à un alternateur. Ainsi, les 60% de chaleur vont être récupérés pour chauffer un circuit d’eau en passant par un échangeur. Cette eau peut être utilisée en tant que chauffage pour des bâtiments aux alentours (porcherie, piscine municipal…). L’électricité produite, sera revendue au réseau électrique publique pour la consommation des villes les plus proches.

Le biométhane

Lorsqu’il s’agit d’injecter du biogaz dans les réseaux gaziers, il doit être épuré pour être transformé en biométhane. C’est à dire qu’il faut se débarrasser de toutes ses impuretés. En effet, avant épuration le taux de méthane (CH4) du biogaz est de 50%. Il faut passer par trois étapes successives d’épuration qui sont nécessaires :
 (1)la désulfuration pour retirer le sulfure d’hydrogène. (2)La déshydratation pour retirer l’eau. (3)La purification. Après ces trois étapes, le biogaz sera composé à 98% de méthane et donc pourra être injecté dans le réseau de gaz.